S’expatrier, partir en vacances ou tout simplement arrondir les fins de mois ; diverses raisons poussent à mettre la résidence principale en location. Le propriétaire peut le faire de manière occasionnelle ou sur le long terme. Il a juste quelques étapes à respecter.

S’assurer que la copropriété permet la location

Le propriétaire désireux de louer son logement doit commencer par vérifier qu’il a le droit de le faire. Cette recommandation tient surtout pour ceux qui habitent en appartement ou dans un lotissement résidentiel. Il peut bien y avoir une clause qui interdit ce type d’activité au nom de la sécurité. Les voisins peuvent aussi manifester leur crainte. Il faudra peut-être les rassurer que les locataires occasionnels ou permanents soient de bonnes personnes. À ce titre, il faudra rédiger un accord écrit délimitant les droits et les obligations des parties.

Proposer le logement soi-même ou recourir à une plateforme

La location proprement dite peut se faire depuis une plateforme telle qu’Airbnb. Ce site convient s’il faut trouver des clients pour une courte durée. Il s’assure qu’un certain niveau de confort est respecté. Comme tous ses semblables, ce prestataire retient une commission. L’autre manière consiste à proposer soi-même le bien à louer dans la rubrique des petites annonces, sur les réseaux sociaux ou par le biais d’affichage. Le propriétaire peut également compter sur les agences immobilières.

Diverses possibilités en ce qui concerne la fiscalité

Le régime du loueur meublé non professionnel permet de se conformer à la loi. Il suffit de remplir un formulaire à retirer auprès du tribunal de commerce. La législation exige à ce que le logement ait quelques équipements de base. L’exonération d’impôt reste possible sous certaines conditions. C’est le cas lorsque les revenus générés par la location ne dépassent pas 760 euros par an. L’accueil d’étudiants ou de vacanciers de manière occasionnelle entre également dans ce cadre légal.